Les échanges internationaux dans le secteur agro-alimentaire permettent de développer des filières créatrices d’emplois et de richesses, et de fournir à chaque pays des denrées qu’il n’est pas en mesure de produire localement.
Mais la mondialisation pratiquée aujourd’hui répond-elle vraiment à ces objectifs ?
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Face à la pression
des marchés internationaux et au monopole de certains acteurs, les organisations paysannes se retrouvent en concurrence déloyale.
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Pourtant,
les échanges internationaux peuvent permettre à chaque pays d’importer des produits et générer des revenus auxquels ils n'auraient pas accès autrement.
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Les normes et les prix
sont largement imposés unilatéralement par des firmes agricoles en situation de monopole et des pays développés ou émergents.
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La spécialisation de la production
rend certains pays dépendants du commerce international, ce qui met en péril leur souveraineté alimentaire et leurs économies.
Donnez-nous votre avis sur la question !
Je commenceEst-ce une nécessité de produire et consommer local ?
De la France au Sénégal, d’Haïti au Pérou en passant par le Cambodge : la réponse est OUI ! La récente pandémie de COVID-19 l’a confirmé : la souveraineté alimentaire permet de mieux résister aux crises climatiques ou sanitaires et de dépendre le moins possible de la concurrence féroce des marchés internationaux, de la volatilité des prix et de la spéculation sur les produits alimentaires.
Relocaliser la production, c’est soutenir ses propres paysans et éviter que des agricultures industrialisées se déploient là où les normes sociales et environnementales sont moins exigeantes, avec des conséquences souvent désastreuses. AVSF encourage la mise en place de filières et de circuits courts dans tous les pays où elle intervient, pour favoriser la production locale des paysans.
Qu’en pensez-vous ?
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82 %Génial, c’est l’avenir
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12 %Bien vu !
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2 %Pourquoi pas...
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3 %Je ne suis pas convaincu-e
Question 1 sur 4
Doit-on pour autant arrêter d’importer ?
Consommer local ne doit pas nous interdire d’importer des produits que nous ne pouvons pas produire en France, comme le cacao, le thé, le café ou encore les épices. Leur importation fait vivre plusieurs millions de paysans et de paysannes des pays en développement! Les filières d’import-export ont leur place à condition qu’elles soient équitables, qu’elles relocalisent certaines étapes de la production et transformation et qu’elles ne se développent pas au détriment de la sécurité alimentaire des populations locales.
AVSF aide les organisations paysannes du Sud à se réapproprier la transformation et la commercialisation de leurs produits et à en récolter les fruits sur des marchés équitables, sans dépendre d’intermédiaires peu scrupuleux ou de multinationales.
Qu’en pensez-vous ?
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60 %Génial, c’est l’avenir
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21 %Bien vu !
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9 %Pourquoi pas...
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9 %Je ne suis pas convaincu-e
Question 2 sur 4
Le commerce équitable est-il vraiment bon pour le climat ?
Le commerce équitable est parfois questionné car il contribuerait par le transport maritime au réchauffement climatique. Ce transport est certes une source d’émissions, mais sur une filière agricole l’impact majeur provient de l’utilisation ou pas d’engrais chimiques et pesticides, de machines agricoles, de sur-emballage et des transports locaux, bien plus émetteurs en réalité si on calcule les émissions à l’unité de produit. Les filières certifiées du commerce équitable, souvent également certifiées bio, peuvent même avoir moins d’impact qu’une filière locale conventionnelle grâce à des pratiques plus sobres en intrants et en énergie, ce qui compense le transport maritime. Enfin, grâce au commerce équitable, les paysans ont les moyens financiers pour investir dans une production diversifiée, bio ou agroécologique, au bénéfice du climat !
Qu’en pensez-vous ?
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58 %Génial, c’est l’avenir
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23 %Bien vu !
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9 %Pourquoi pas...
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8 %Je ne suis pas convaincu-e
Question 3 sur 4
Les pays du Sud ont-ils besoin de nous pour se nourrir ?
Face à leur forte croissance démographique, certains pays du Sud n’ont parfois pas d’autre recours que d’importer des produits pour répondre aux besoins d’une population urbaine souvent pauvre. Mais cela ne doit en aucun cas se faire au détriment des producteurs locaux, qui n’arrivent pas à écouler leur production face à des produits importés vendus à bas prix, souvent de basse qualité et parfois encore subventionnés.
Au Nord, nous devons arrêter de produire en surplus pour exporter massivement et privilégier une production de qualité, bio ou agroécologique et à taille humaine. Au Sud, AVSF accompagne les paysans locaux pour qu’ils puissent subvenir aux besoins croissants de la population, avec des produits agroécologiques de qualité et à des prix accessibles pour tous.
Qu’en pensez-vous ?
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64 %Génial, c’est l’avenir
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15 %Bien vu !
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5 %Pourquoi pas...
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14 %Je ne suis pas convaincu-e
Question 4 sur 4
Semez le changement avec nous !
Par nos idées, nos expériences, nos pratiques, nous pouvons tous semer le changement ! Avez-vous des suggestions pour définir les lignes d’un commerce international de produits agricoles plus juste et transparent ?
Merci pour votre contribution !
Pour valider votre proposition et recevoir les résultats de la Consultation, nous avons besoin de vos coordonnées et de votre accord. Pour vous remercier, vous recevrez gratuitement notre guide “Agricultures de demain : 4 réflexions pour en débattre de façon éclairée”.
Merci d’avoir exprimé votre opinion sur l’avenir des échanges internationaux de denrées alimentaires.
J’arrête là
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